Club Med Peisey Vallandry: le retour
Club Med Peisey Vallandry saison été 2017, ou le retour de la vengeance puisque c'etait la troisième fois que nous retournions en famille dans ce haut lieu du tourisme clubmedien.
Après un sejour en 2013 nous étions revenus l'an passé avec la petite famille .
Cette année , assez peu d'hésitations au moment de réserver, nous avons rempilé pour une nouvelle semaine.
Accueil
cette année , nouveau chef du village et nouvelle procédure d'accueil, c'est bien simple je n'ai jamais été dans ma chambre aussi vite. en moins de 5 minutes nous avions les bracelets et la chambre était prête, le top!
Importante modification qui peut paraître anecdotique mais qui change pas mal de choses pour celles et ceux qui perdent leurs key cards régulièrement, la carte a disparu et est maintenant intégrée sous forme de puce directement dans un nouveau bracelet plastique un peu moche mais fonctionnel. La carte est toujours a portée et pas mélangée dans les poches ou ailleurs. Seul point noir, ca fait plus de plastique et plus de déchets, puisque chaque guest a un nouveau bracelet et une nouvelle puce.
La chambre:
nous avons repris la meme chambre que l'an passé donc rien de neuf et rien à redire ;)
LE restau
Point nevralgique s'il en est dans un club med, le restau avait un nouveau chef et une orientation forte cette année vers les legumes et fruits. Enfin des fruits de saison qui sont ...bons et des smoothies a tomber le matin !
toujours des surprises au diner et des patisseries excellentes aves un plateau de fromages au top... bref un très bon moment a chaque fois !
pour le fun? les sashimi d'espadon ... un peu halluciné de voir la bestiole posée au milieu de la salle avant découpe ...je prefere les voir nager mais là, elle etait deja pêchée ...
Activités :
le point fort de ce club pour les amoureux du sport et de la montagne.
Cette année j'ai peu couru (2 sorties à la cool) mais du VTT tous les jours, toujours en Lapierre avec l'equipe Playbike toujours au top (merci Seb, MArco, Theo et Benoit pour les sorties!)
Pour les kids c'est toujours d'un super niveau et mon fils s'est éclaté en VTT (merci William et David!)
oui mais ...
Après 3 séjours on finit par s' habituer et attendre un peu plus .
Au rayon deception cette année, les remontées mécaniques n'etaient pas ouvertes sur les Arcs pendant la semaine et nous ne pouvions rester que sur Peisey ce qui a restreint les pistes (meme s'il y a de quoi faire) , c'est un peu dommage ... Maintenant, debut juillet n'est pas encore le point fort de la saison ce qui explique probablement cette rationalisation des moyens .
un peu surpris par le monde cette année , le club etait au 3/4 plein voire plus et du coup mieux il fallait se depecher pour reserver sa session de bike ou sa table ... faire la queue 20 ou 30 minutes tous les soirs c'est quand meme pas super top ...
le wifi reste toujours au meme niveau... pour avoir un wifi correct il faut donc encore depenser 30 euros de plus ...là c'est un peu abusé je trouve ...
notre premier sejour c'etait plutot ca :
Vendredi matin, avant dernier jour de notre sejour, le reveil sonne à 7 heures je m'extirpe des draps doucement, pas franchement réveillé. Je m'habille en vitesse et file au RDC , emportant au passage le kindle. Bien m'en a pris car le petit dej' ne commence qu'à 7H30...je file sur la terrasse, face au mont blanc dans la chaleur matinale pour bouquiner un peu. Petit dej' vite fait, je remonte, tout le monde est réveillé je m'habille, et retrouve bientôt mes futus compagnons de galère devant l'accueil. Carl me file une paire de bâtons , j'ajuste mon sac et discute avec les uns et les autres, nous sommes manifestement tous super excités de passer la journée à courir dans la montagne.
Quelques minutes de voiture plus tard (un tout grand merci au passage à François de nous avoir emmenés!) nous arrivons sur le plateau de Rosuel (Roswell? pas d'alien à l'horizon...) et nous équipons bien rapidement. tout le monde a pris large (enfin c'est ce que j'imagine avec 2 litres de liquide sur le dos...) au niveau bouffe/ eau , il est grand temps de mettre en application tout ce que nous avons appris au cours des 2 demi journées de sortie trail. On s'élance bien vite sur le chemin que j'ai parcouru la veille avec le fiston sur le dos (la randonnée est le parcours vers le lac de la Plagne, au départ de Rosuel, qui emprunte une partie du GR5), mais cette fois la cadence est plus soutenue.
Je me concentre dès le départ sur le rythme, tachant de rester le plus possible dynamique dans mes appuis (petits pas, petits pas , petits pas...), les mètres défilent , le dénivelé aussi , on grimpe régulièrement, sans à coups, sans heurts et pour le moment en tous cas, sans trop de souffrance. On arrive à un passage de marches ou on s'arrete avant l'obstacle puis après pour éviter toute crampe malvenue. LE rythme se maintient, c'est tranquille on fait de courtes pauses pour manger un bout ou boire un glouc sur le camel et on continue a monter.
petite pause juste avant l'arrivée au lac de Plagne, il est 10h et quelques mais il fait déjà super chaud...
Au final on arrive au lac après 600 D+ en une heure et demie, encore très frais, sauf pour François qui souffre de la chaleur et va jeter l'éponge quelques minutes plus tard :( (tout ca pour aller se taper un couscous! :)).
On ne s'attarde pas et on enchaîne bientôt: petite traversée à gué , Carl assure la demo, je trempe mes pure grit et Thibaut râle pour ses S Lab ;o) Prochaine étape , on contine la grimpette en direction du chalet du col du palet et du dénivelé qui l'accompagne.
nous grimpons en empruntant le sentier et croisons bientôt une marmotte débonnaire à quelques mètres de nous, pas farouche la bête!
La grimpette continue, l'oxygène se raréfie et je souffle ...on franchit un passage avec de la neige c'est assez curieux d'en trouver encore à cette époque ci , un autre petit lac bientôt puis une nouvelle ascension, je ressens pleinement les effets de l'altitude et nous ne sommes qu'à 2500 mètres. On remplit les gourdes au chalet du col du palet, puis c'est reparti pour le passage du col , on continue à petites foulées, l'effort est difficile , je m'accroche. Au niveau du col, un panorama splendide, on s'arrete pour souffler quelques minutes avant de repartir quelques centaines de mètres plus loin pour pique niquer, en face de la grande casse, une vision grandiose pour une pause sur l'herbe, au soleil , les doigts de pieds en éventail.
On supporte facilement une petite veste quand on s'arrête même si le soleil tape fort et que le vent est faible, mais les temperatures ne sont pas si clementes quand on arrete l'effort. Une salade de pâtes et quelques bonne goulées d'eau du camel back plus tard, il est déjà grand temps de repartir, le long d'un petit sentier qui serpente autour d'un massif. Le début est facile on descend, ca change des heures précédentes de grimpette intense. Mais au détour d'un virage, Carl s'arrête et nous emmène "dre dans l'pentu" (droit dans la pente...) pour une nouvelle ascension jusqu'au col de la guissaz à 2467 mètres. Là, honnêtement c'est beaucoup plus dur , je m'aide des bâtons, je renâcle, commence à marcher, bref, j'en bave.. Je poursuis, exhorté par Carl et les autres, je m'arrache et souffle comme un boeuf jusqu'au col... , j'ai pris cher mais j'y arrive!
On s'arrete pour souffler quelques minutes et ca repart, cette fois c'est super roulant et ca descend, parfait! le chemin serpente dans la montage et nous croisons plein de marmottes de toutes tailles , elles sont tranquilles ici il n'y a personne. On poursuit le chemin et Carl décide de rallonger la sauce avec un petit passage par le bout du lac de Plagne , du côté du refuge, on descend entre les bouses de vaches et on arrive plus ou moins frais au refuge ou Thibaut glisse négligemment un "j'prendrai bien un coca". Là , évidemment on a fait une halte de 15 minutes pour une pause coca frais, autant dire que c'est le top à ce moment là. On refait le plein d'eau, et nous repartons gaiement pour Rosuel en trottinant sur le chemin que nous avons emprunté à l'aller. Il faut faire super attention car avec la fatigue ce n'est pas évident à gérer même en descente... Ludo nous lâche (avant de relancer comme un furieux pour finir en beauté!), en délicatesse avec sa cheville, nous poursuivons et finissons tranquillement sur le parking
Fin de parcours à coups de crêpes pour tout le monde puis direction le bar du club med, j'enchaîne les citronnades , coca, "choses" (savoureux melange tonic/ jus de pamplemousse) , mais rien n'y fait j'ai encore soif...il faudra pas moins de 2 bons litres pour me requinquer :(
Pour finir ce post , un tout grand merci à Carl qui m'a fait découvrir de nouveaux aspects de la course à pied et qui partage sa passion de la montagne et nous a fait profiter de ses talents de pédagogue hors pair! Merci donc.
Carl organise d'ailleurs des stages de reco UTMB sur plusieurs jours avec sa société Sports-addiction. Une solution sympa et confort pour courir sur un parcours legendaire sans se mettre dans un (trop) sale état!
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